A chaque cours aussi l’enseignant passe quelques minutes à nous dispenser une leçon où se mélange suivant les cours, stratégie du combat, le comportement du kenshi en sein du dojo, et l’explication de termes techniques philosophiques comme Ken Zen Ichinyo ou Fusatsu Katsujin .
Ma première réaction fut de me dire : « Est ce cela le Kongo Zen ?» Parce que à part ca,
on passe le reste du cours à se saluer, à répéter des techniques, d’abord seul, puis à deux.
Alors j’ai commencé à chercher ailleurs, principalement sur le net, et là on trouve toujours
les mêmes phrases tirées des même sites, j’en ai tiré que quelques informations, malgré
la prolifération de site consacré au Shorinji Kempo. Alors j’ai simplement décidé d’en
revenir au Zen « basique » si j’ose dire, pour essayer de comprendre l’imbrication qu’il
peut y avoir entre Zen et Arts Martiaux.
Maitre Taisen Deshimaru
Je croyais pourtant avant de lire ce livre que les Budo et les arts martiaux étaient similaires.
Hors si en pratique l’aspect technique : les waza (techniques du corps) sont parfois identiques,
dans les budo l’aspect spirituel dans le sens esprit, prévaut tout autant si ce n’est plus que
la technique. Car l’idéogramme Bu
Donc un budo est une voie qui arrête le combat. Mais un combat contre qui ?
Si je veux être plus fort pour me défendre dans la rue, il me suffit de prendre une bombe anti-agression,
voir un taser ou pire une arme à feu. Alors quel est l’intérêt de s’échiner plusieurs heures par semaine
à pratiquer une méthode de combat à main nue qui peut paraitre primitive ? On pourrait me répondre que se
dépenser est bon pour le corps, la santé etc etc. Alors autant choisir un autre sport que celui qui vous expose à des coups.
Mais Sun Tsu auteur du livre :L’art de la guerre écrivit un jours : « Si tu ignore ton adversaire
et toi même alors tu compteras tes combats que par des défaites » Se connaitre en budo devient donc
essentiel. Je vous le concède on peut apprendre à se connaître sans faire un art martial, mais un arts martial nous met en
situation de stress, la peur du choc, de la blessure, ainsi que la confiance envers soi et les autres. Loin de toute pratique sportive qui tend à développer plus le corps que l’esprit,
les budo développe l’esprit autant que le corps. C’est un principe que les samouraïs ont longtemps appliqué,
par le biais, du Bushido
A suivre.....