Les armes



Le Shakujo

Ici la partie suppérieure en bronze d'un

Skakujo de la période Edo l

Le Shakujô, est à l'origine un baton de pèlerin et d'alarme d'un metre soixante (un bo), orné à son extrémité supérieur d'anneaux libres en métal, il est l'empanache des religieux du Bouddhisme. le Skakujo, Bo plus la partie méttalique supérieure mesure environ un mètre quatre-vingt.

Il semblerait que son origine se situe en Asie centrale, car les plus anciennes représentation de ce baton y furent retrouvées sur des peintures murales de Dunhuang vers le V eme siècle.

Utilisé en Chine, au Tibet, ainsi qu'au Japon, ce baton est destiné à avertir les animaux et les hommes du passage d'un religieux venu quêter sa nourriture, au Tibet il fût utilisé pour chasser aussi les démons. Sa hampe est en général en bois, de section hexagonale ou ronde, les anneaux servent à faire du bruit pour faire fuir les animaux, et à l'autre extrémité une se trouve un petit pied lui aussi métallique pour écarter les insectes du passage, et pour ne pas abimer le baton durant les marches.

Le nombre d'anneaux varie en fonction des régions et de l'importance du religieux. On parle de douze anneaux pour Bouddha, les autres personnages peuvent en avoir huit pour les boudhisatvas, six pour les sages, et quatre pour les autres reliieux. ce baton peut aussi être appelé au Japon Chi-jô (baton de la connaissance) Toku-jô (baton de la vertu).


(source: Les Dieux du Bouddhisme: guide iconographique chez Flammarion collection TOUT l'ART Encyclopédie)



Le Dokkosho

Un Dokkosho

Ici un dokkosho ou tokkosho, c'est un kongo sho à une pointe, mais ils peuvent en avoir jusqu'à neuf. Dans le Shorinji Kempo cette arme que l'on peut facilement dissimuler dans les replis d'une ceinture ou dans un poche, sert à viser les points vitaux. Cet objet de culte à une origine mal définie, on ignore comment les kongo sho sont arrivés à représenter dans le bouddhisme les forces spirituels, et la fermeté de l'esprit. Surtout utilisé au Tibet et dans les sectes ésotériques en Chine et au Japon, il représente le diamant des sectes ésotérique: la vérité.


Dokkosho: A une pointe, il a une section carré, d'une courte taille et peu effilé, il représenterait l'axe vertical de l'univers et l'union du monde spirituel et matériel.

Nikosho: A deux pointes, elles ressemblent plus des pinces que des pointes, il représenterait la dualité des apparences.

Un Gokosho

Sankosho: A trois pointes courbes rejoignant le centre, il est le plus souvent représenté, il désigne les trois trésors du bouddhisme, le Bouddha, le Dharma (la loi) et la Sangha (la communauté)

Shikosho: A quatre pointe il est assez rare de le voir, il symbolise les quatre moments de la vie du Bouddha Shâkyamuni.

Gokosho: A cinq pointes, ils symbolise les cinq formes de sagesse, la sagesse de la connaissance, celle de l'éveil, celle de l'égalité, celle de voir la différence et l'unité, puis en, dernier celle de l'esprit éveillé qui veut aider les autres.




Le Nyo

Nyoi japonais




Le Nyoi est un sceptre bouddhiste, il était symboliquement porté par le maitre d'un temple pour marquer son renoncement aux attributs du pouvoir. Fabriqué en bois a partir d'une branche torsadée, parfois une simple racine, il fait en général une quarantaine de centimètres, ces renflements servent à frapper les points vitaux. En effet le nyoi que l'on pourrait s'assimiler à une simple matraque, requière la plus grande précision.





Greg
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