Kyakka Shôko




Kyakka Sôko, 脚下照顧 , on pourrait traduire cette maxime japonaise par : éclairer vos pieds, sois conscient de tes pieds. Si vous recherchez sur internet, vous trouverez que cette citation est surtout attaché au Shorinji Kempo comme une des bases de l’enseignement théorique. Pour illustrer l’application de Kyakka Shôko au dojo, on insiste sur la nécessité de ranger ses chaussures, en les alignant avec les autres chaussures.

Kyakka Shôko est au Japon appliqué un peu partout, car au Japon il y a de très nombreux lieux où l’on ne rentre pas chaussé, ainsi, dans les temples, parfois des hôtels, ainsi que les maisons, pour éviter d’avoir un monticule de chaussure, les japonais on prit l’habitude de les ranger. Alors bien sur Kyakka Shôko ne veut pas dire range tes chaussures….. En effet Kyakka Shôko résume un des éléments primordiaux des principales écoles du Zen. En effet, la vie dans les temples Zen se caractérise par une discipline stricte et rigoureuse. A chaque instant, que l'on mange, que l’on soit assis, debout, entrain de marcher, dormir, ou de bavarder, cela doit être fait avec soin et attention. Quand vous mangez, mangez, ne manger pas en pensant à autre chose. Kyakka Shôko vous invite à être pleinement conscient de ce que vous êtes, prendre conscience de votre posture, position...... Dans le Shorinji Kempo, Kyakka Shoko essaye de nous faire prendre conscience de la nécessité de s'attarder sur les bases, et pas seulement la bases des techniques, mais aussi tout ce qui fait le Shorinji Kempo, tant la technique, que son éthique.

Imaginez si en entrant dans le dojo vous voyez chaque pratiquant entrain de balancer ces chaussures n'importe où. Quelle image cela donnerai du dojo, est donc de vous? Ainsi en rangeant vous chaussures ou zaoris, votre premier acte dans le dojo et de faire preuve d'ordre et de discipline. L'un des buts et de vous faire prendre conscience de la nécessité d'ordonner les choses et de vous discipliner pour progresser. Cela peut être perçu comme une pratique assez rigoriste, car attacher la même attention aux petites actions quotidiennes aussi simples soient elles comme lacer ses chaussures, qu’aux actions les plus importantes comme méditer, peut étonner une personne non avertie.






Greg
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